Peut-être bien... Toujours est-il que cet article relate la découverte à pied et à moto d'Escoussens, des bassins de Roudille, des forêts alentours et autres merveilles naturelles lors de trois circonvolutions espacées de quelques jours, à chaque fois, mais durant la même semaine.
Voilà quelque temps que j'ai préparé un tracé tout-terrain sur les routes forestières et autres chemins de terre des alentours d'Escoussens pour une balade forestière de quelques heures avec ma bécane. Nous sommes l'avant-dernière semaine du mois d'août et la pluie n'est pas tombée depuis trois jours, c'est le moment d'y aller. En effet, ainsi le terrain sera plus praticable et moins risquer, pour les chutes et autres glissades, en théorie... Il n'y a plus qu'à espérer que la réalité de terrain sera identique à celle disponible dans la cartographie Osmand.
Le tracé suivi correspond au trait bleu ciel sur la carte des itinéraires ci-dessus.
Pour plus de visibilité topographique, le tracé prévu, à moto, dans Osmand est matérialisé ci-dessous également par un trait bleu :
Je démarre à 9h30 et pars donc en direction d'Escoussens en traversant Castres.
![]() |
Escoussens |
Je prends le premier chemin dans la montée vers le monument de Fontbruno. C'est un chemin de terre bien stabilisé, en tout cas au début.
Très vite, je suis confronté au problème de la « non-réalité » de la représentation cartographique. Les chemins que j'envisage sont, soit interdits à la circulation motorisée, soit impraticable avec mon gros trail. Dans un cas pareil, une seule solution...
Je dois utiliser le routage « Gros Trail » dont j'ai déjà parlé dans de précédents articles. Ainsi fait, et par chance, dans le lieu où je me trouve, il y a de nombreuses pistes praticables et référencées. Je continue donc cette exploration en forêt, par les chemins plus ou moins faciles à passer, avec mon gros trail.
De fait, je diverge du tracé prévu, mais ce n'est pas gênant. Cette première partie représente environ 40 kilomètres de chemins.
Cela se complique un peu lorsque j'arrive vers 11h30 et que je me rapproche d'Aiguefonde. Le chemin devient plus terre, que cailloux, mais je passe encore. Les ornières s'agrandissent.
Vers 12h30, j'abandonne car les chemins proposés deviennent soit trop complexes, soit impraticables pour moi.
Par ailleurs, je souhaite tester la « pépite du Sidobre », pour le déjeuner et il est grand temps que je me mette en route vers cet endroit. A savoir, le restaurant « Au bon accueil » (voir les Coins du Babaz) à Belherbette, un hameau dépendant de la célèbre commune de Lacrouzette.
Le tracé réellement suivi dans Osmand est matérialisé par la trace rouge dans la carte ci-dessous (pour rappel le tracé bleu est l'itinéraire préparé initialement) :
Quelques jours plus tard, je fais, cette fois, une randonnée à pied, toujours dans le même endroit. Elle me conduit sur une jolie boucle de 15 km partant du hameau de « La Blancarié » jusqu'au célèbre Bassins de Roudille puis retour par l'autre versant du Mouscaillou.
Voilà la carte de la randonnée :
Les parties entourées en rouge représentent les points communs avec le circuit à moto décrit juste avant.
Le profil altimétrique de la randonnée est le suivant :
La trace à l'origine de cette idée de randonnée vient du site Visorando. Cette randonnée a dû être réalisée par un gars en besoin d'effort physique car, plutôt que de suivre le chemin, sa trace monte directement à travers la forêt... Moi, je suis le chemin avec balisage jaune. Cela monte bien, aussi.
Chemin faisant, j'arrive au premier point remarquable: la source et la cascade du Mouscaillou.
![]() |
La source et la cascade du Mouscaillou |
Plusieurs fois, je simplifierai, en termes d'efforts, le chemin suivi en restant sur les sentiers balisés ou pas d'ailleurs.
![]() |
Le premier bassin de Roudille |
![]() |
Le deuxième bassin de Roudille |
Pour retourner à la voiture, je descends maintenant par l'autre versant. Là aussi, il ne faut pas hésiter à privilégier les chemins plus faciles que des directs par des sentiers plus entretenus et très encombrés. D'un coup, la sente s'échappe sur la droite par un espace étroit et finissant sur une ligne de crête. C'est assez magique. La vue est superbe. Je décide de m'arrêter ici pour déjeuner, tout en profitant de la vue sur la plaine castraise.
Après 4h30 de marche, je reviens au point de départ.
La troisième et dernière balade, à moto, dans le même secteur, est un peu plus large. Là aussi, il y a un peu de chemins de terre pour passer du Sidobre aux Monts de Lacaune.
L'ensemble du tracé est le trait de couleur orange, sur la carte des itinéraires ci-dessus.
Je découvre de nouvelles petites routes pour rejoindre le secteur des bassins de Roudille. Cette fois, je fais un tour complet du désert de Saint-Férreol en passant par Roudille, la route forestière de l'inspecteur Bon, Massaguel, Dourgne, où je ne trouve pas un bistrot pour prendre un café, Arfons et la route forestière de l'Alzeau.
Je m'arrête au monument ossuaire de Fontbruno. J'en profite pour en faire le tour et découvre qu'il y a une crypte.
![]() |
Fontbruno |
Le monument ossuaire de Fontbruno est composé d'une obélisque de béton de plus de 20 mètres de haut, avec en son sommet des bras indiquant des lieux où a combattu le Corps Franc de la Montagne noire. Au niveau de la route, 12 plaques de marbre, où sont gravés les noms des maquisards morts au combat, couronnent en glacis la partie supérieure du socle. A la base de l'obélisque, un bas-relief en bronze représente le profil du sieur Mompezat. Dans la partie inférieure du monument, une crypte a été aménagée. Elle renferme 13 sarcophages où reposent les corps d'hommes tués au combat.
Les corps-francs de la montagne Noire sont, durant la Seconde Guerre mondiale, des groupes de la Résistance française implantés dans la Montagne Noire, à cheval sur les départements de l'Aude et du Tarn.
La mise en place de ce maquis pour fédérer les opposants à l'armistice de 1940, à la politique du gouvernement de Vichy et à l'occupation du sud de la France après l'opération Anton, est initiée par Roger Mompezat. Il choisit la montagne Noire pour sa forêt sauvage et sa proximité avec des axes susceptibles d'être utilisés par les forces d'occupation. Roger Mompezat planifie une organisation pour gérer 500 résistants. Rapidement, ce sont 1000 hommes qui se cachent dans le maquis. Ils sont dispersés dans cinq camps : Plô del May, Fonbruno, Le Rietgé, Co de David et la Galaube.
Cela étant posé, je repars et termine la boucle afin de revenir par Mazamet et le lac des Montagnès que j'ai découvert, il y a peu (voir ici).
![]() |
Lac des Montagnès |
Il est tout juste 11h45... L'heure du déjeuner au bord de l'eau.
Je rentre à la maison avant que le thermomètre ne flambe autour des 33 degrés.

Merci pour votre lecture. Des questions ? Envie de réagir ?
N'hésitez pas!! Commentez-le via la zone « commentaires » (juste un peu plus bas). Vous pouvez aussi le « partager » via vos réseaux sociaux grâce aux boutons de partage juste à côté.
N'hésitez pas!! Commentez-le via la zone « commentaires » (juste un peu plus bas). Vous pouvez aussi le « partager » via vos réseaux sociaux grâce aux boutons de partage juste à côté.
0 Commentaires