Oui, me voilà au Jour J, au D Day. Le voyage commence. Nous sommes le 10 avril 2025. Il est 7h30, je mets le contact. Le moteur ronronne au rythme du bicylindre à plat, le fameux Flat-Twin de BMW. J'embrasse et sert dans mes bras Murielle, que je retrouverai dans trois semaines à son arrivée à Marrakech. J'embraye, tentant de garder l'équilibre malgré le chargement. Les premiers tours de roue m'emportent. Un signe de la main, et me voilà parti. 


Je m'embarque pour 44 jours de voyage. Le projet « Et si je faisais le tour de l'Atlas... » passe du doux rêve à la réalité, en ce printemps 2025. 

Itinéraire parcouru : 

 

Direction l'Ariège et Andorre en cette belle matinée. En effet, mon choix s'est porté sur la principauté pour passer la frontière et entrer en Espagne. Plus j'avance, plus le thermomètre descend. Au sommet du Port d'Envalira, le thermomètre de la moto annonce 4 degrés Celsius. 



La fraîcheur de l'ambiance et la largeur de la route, très inhabituelle dans mes tracés plus coutumiers des routes vicinales et secondaires, incite mon esprit à partir en vadrouille... Je pense à ce qui m'attend durant ce voyage. 

Oh bien sûr, il ne s'agit pas de se gausser d'une quelconque « première mondiale » avec ce périple. 

Mais, en fait, si. Oui ! Évidemment que je réalise des premières mondiales avec ce voyage. Certes, elle se limite à mon propre univers. Tout de même ! Ma première fois au Maghreb, au Maroc, dans l'Atlas, dans le désert, avec ma moto. Et pour couronner le tout, une « cerise sur le gâteau » : le mariage de ma fille et de son compagnon à Marrakech. Plutôt que « cerise », le terme consacré est plutôt « l'hymen », d'ailleurs. 

L'hymen, ce mot à double sens (une des merveilleuses diableries de la langue française), symbolise à la fois la membrane, à laquelle chacun pense en premier, et les figurines ornant les gâteaux de mariage (d'où la cerise et tout le reste...). Dans la mythologie romaine, Hymen est le dieu du mariage. Pendant longtemps, tout ce qui touchait au mariage portait l'adjectif « hyménéen ». L'hymen était aussi le chant nuptial accompagnant la fiancée à la demeure de l'époux. La recherche Internet a cela de magique... Cet événement unique dans la vie d'un père, quand il n'a qu'une seule fille, fait partie intégrante de ce voyage.

Le mariage de ma fille... C'est ! Comment l'écrire ? Quelque chose de fort émotionnellement et physiquement. Quelque chose qui me remue aussi bien à l'intérieur, qu'à l'extérieur. Je sais... D'aucuns vont dire que je cache bien mon jeu... Un mélange diffus d'influence entre traditions culturelles, traditions sociales, protection de l'enfant, patriarcat même si j'essaie de m'en défendre. La cérémonie sera sans doute une montagne russe d'émotions. 

Oh là, biloute, gaffe au camion sur la gauche... Je conjugue aussi au présent les émotions. 

En marchant aux côtés de ma fille dans l'allée (ou ce qui y ressemblera), une vague de souvenirs me submergera : ses premiers pas, ses éclats de rire, ses étreintes réconfortantes. Je la reverrai toute petite, allongée en travers du lit, sa tête reposant sur mon cou après le biberon du matin. Ce sera un mélange de fierté et de nostalgie. La petite fille que j'ai élevée, regardé grandir et tenter d'accompagner du mieux que j'ai pu, est maintenant une femme prête à fonder sa propre famille.

D'un côté, je ressens une joie immense de voir ma fille heureuse et amoureuse. Je sais qu'elle a trouvé quelqu'un qui l'aime et la respecte. Mais d'un autre côté, je ne peux m'empêcher de ressentir une certaine tristesse. Le mariage de ma fille symbolise un nouveau chapitre dans ma vie, celui où je dois la laisser partir et accepter que mon rôle change. L'amour d'un parent est éternel, et bien que les rôles et les responsabilités évoluent, le lien entre nous reste fort et indéfectible. Marier ma fille unique est à la fois un adieu à une époque révolue et un salut à de nouvelles aventures et souvenirs à venir. J'accueille un nouveau membre dans la famille, et cet homme, je l'aime déjà tout autant que mon fils.

Finalement, au gré de ces pensées, l'heure du déjeuner se rappelle à mon souvenir. Je trouve une sorte de Bar/PMU, semblant à l'abandon, dans le village perdu de Lliardecans (voir Les Coins du Babaz). Je m'y arrête après avoir aperçu une ardoise annonçant un menu du jour. Il y a juste le titre... De l'extérieur, rien ne laisse présager que cet endroit est un bar ou un restaurant. Cette pause d'une heure me fait du bien. Le repas ne fut pas gastronomique, mais pour 14 €, il était copieux, correct et local sur le plan des recettes testées. Les sourires et l'accueil des gens présents étaient tout aussi agréables. 

Ce voyage est unique et magique. Voyager au Maroc sera probablement une aventure envoûtante, une immersion dans un conte des Mille et Une Nuits où l'âme de l'Orient se révèle à chaque coin de rue. Je m'imagine flâner dans les souks labyrinthiques de Marrakech, où les senteurs d'épices et de fleurs d'oranger éveilleront mes sens. Chaque médina, chaque kasbah, chaque riad me racontera une histoire. Et c'est sous le ciel étoilé du désert que je serai témoin de l'union de ma fille à son âme-sœur. Cet événement ajoute une dimension magique à mon séjour, faisant de chaque moment une célébration de l'amour et de la vie. Outre la rencontre d'un pays, d'un peuple et de ses habitants, ce voyage sera aussi la rencontre d'une nouvelle extension familiale. 

Ce voyage est aussi nourri par les récits de Frison-Roche, lus durant mon enfance. Ce sera la réalisation de mon imaginaire, bercé par ses livres, bien qu'ils concernent principalement l'Algérie et le Hoggar. Mon besoin de références littéraires m'a poussé à emporter « Reconnaissance au Maroc » de Charles de Foucauld. 


Ce récit de voyage est disponible et téléchargeable ici sur le site de la BNF. Il s'agit du journal de route du voyage entrepris par Charles de Foucauld au Maroc entre 1883 et 1884. Durant douze mois, l'ancien militaire parcourt le Maroc, muni d'un cahier et d'un crayon, déguisé en rabbin pour ne pas éveiller les soupçons. Il recueille des informations ethnologiques, géographiques, linguistiques et historiques. L'ouvrage est rédigé en 1885 et publié en 1888. Ce voyage lui vaut la médaille d'or de la Société de géographie de Paris. Pour ma part, j'emporte cet ouvrage en version numérique dans mon iPad. Je trouve l'anachronisme ... saisissant en y pensant, là tout de suite. 

Je pars aussi avec un vieux Lonely Planet dédié au Maroc, en version papier pour celui-ci. La 3ieme édition de 2001 achetée en 2002 sur un coup de tête reflétant déjà mon envie de parcourir l'Atlas. 

Voilà pour cette introduction au voyage. Les grandes lignes en sont donc tracées. Chemin faisant, me voilà arrivé. Cette première journée m'a conduit de Tournefeuille à Tortosa, en Catalogne. 458 km et 7 h de route. Tortosa semble être une ville charmante. Située dans la province de Tarragone, nichée au cœur de la région des Terres de l'Ebre, la ville est traversée par le fleuve Èbre. Celui-ci lui confère un cadre pittoresque et paisible. Les rives du fleuve offrent de magnifiques promenades et des vues imprenables sur les paysages environnants. L'un des monuments les plus emblématiques de Tortosa est la cathédrale de Santa Maria, un chef-d'œuvre d'architecture gothique qui domine le centre historique de la ville. La cathédrale, construite entre le 14ème et le 18ème siècle, est un témoignage impressionnant de l'histoire et de la foi de la région. Ce qui est surprenant, c'est son absence de flèche. C'est le bâtiment semblant tronqué, visible sur la photo juste ci-dessous.

Tortosa et ses alentours

Le château de la Suda, autre site incontournable perché sur une colline, est un château fortifié qui offre une vue panoramique sur la ville et ses environs. C'est là que je me rends, d'ailleurs. Il abrite un musée qui retrace l'histoire de Tortosa. Les amateurs d'histoire apprécieront également les vestiges romains et médiévaux disséminés dans toute la ville, tels que les murailles et les portes anciennes. Si vous « zoomez » sur la photo panoramique ci-dessus, vous pourrez en observer quelques-uns. 

Je loge au parador (tarif très canon qui s'explique par les nombreux travaux en cours...), lui aussi situé sur les hauteurs où se trouve la forteresse en ruine et le château de la Suda décrit précédemment. Cela me permet d'avoir accès à une magnifique vue panoramique sur toute la ville et la campagne alentour. Je ne boude pas mon plaisir. Ma promenade de fin de journée me permet juste d'avoir cette vue extraordinaire et de me dégourdir les jambes dans le parc de la forteresse. J'en profite aussi pour prendre un peu le soleil. 

Tortosa possède un musée qui propose une collection fascinante d'artefacts archéologiques et d'œuvres d'art qui racontent l'histoire de la région. Ne faisant que passer, je n'ai pas l'occasion d'en profiter. Tortosa est également réputée pour sa gastronomie. Les visiteurs peuvent déguster des plats traditionnels catalans dans les nombreux restaurants et bars à tapas de la ville. Les produits locaux, tels que les fruits de mer, les légumes frais et les vins de la région, sont particulièrement savoureux. J'en profite et en ais un aperçu, délicieux, pour mon dîner. 

Le 11/4 est consacré au trajet de Tortosa à Albacete. Dès le départ, je suis dans le thème. Des champs d’oliviers à perte de vue. La route, étroite, serpente à travers ces arbres majestueux et oh combien respectables. Mon tracé s’avère particulièrement pittoresque. Pour le réaliser, j’ai simplement suivi les routes surlignées en vert sur la carte Michelin. C’est de toute beauté. Après 2 heures de route, je passe d’une altitude de 400 mètres à 1500 mètres en plusieurs paliers. Le territoire est en fait plusieurs plateaux montagneux. La communauté de Valence est superbe. Ce tracé est superbe. La réussite, tout hasardeuse, de mes choix d'itinéraires me surprend encore. 

Cette fois pas de divagations de l'esprit. Je n'en ai pas le temps. La typologie des routes passant d'étroites à vertigineuses ou en mauvais état accapare mon temps de cerveau. Je déjeune à Casinos dans un Asador (voir Les Coins du Babaz). 


Villahermosa-Del-Rio

La température reste sur une moyenne de 15 degrés. J’ai tout de même besoin des poignées chauffantes sur le plateau à 1500 mètres. De toutes les manières, je n’ai pas quitté la sous-veste de tout le trajet… Les paysages changent quand j’entre en Castille-La-Mancha. Les routes se font plus rectilignes et le territoire est battu par des vents violents. C’est fatiguant.  

443 km et presque 7 heures de route. Située dans la région de Murcie et nichée au cœur de la comarque de l'Altiplano, Albacete est entourée de paysages pittoresques, où les collines verdoyantes et diverses cultures, dont des oliviers, s'étendent à perte de vue. La ville est réputée pour son héritage agricole riche, notamment pour la culture de l'olivier et la production d'huile d'olive de haute qualité. Cette partie s'adresse à José, un membre de ma famille ayant des racines dans cette région. 

Cathédrale d'Albacete - Passage Lojares

Procession de la semaine sainte qui commence partout en Espagne

Albacete est une ville sans grand intérêt touristique sauf qu’elle est très vivante. D’autant plus avec la semaine sainte qui arrive. Je trouve cet endroit très agréable. 

Le  12/4 me permet d'entrer sur les terres andalouses et de faire le trajet d'Albacete à Almeria. Avant cela, je quitte La Mancha et le territoire de Don Quichotte en traversant des paysages de plateaux montagneux immenses. En effet, l'altitude moyenne est ici de 750 mètres. La route se dessine, rectiligne bordées de champs et de vergers divers, dans le premier plan et de sommet montagneux dans l'arrière plan. Oh!! Il y a aussi des moulins à vent, bien sûr. Il fait froid, à peine 10 degrés Celsius à 9h30. 


Après 60 km, je bifurque et descends dans une vallée verdoyante. Le contraste de la typologie de route est saisissant. Précédemment, j'ai dû avoir trois petits virages en 60 km, là devant moi, j'ai une multitude de lacets tarabiscotés pour descendre de 400 m et remonter de 600. Le paysage semble avoir été dessiné par des géants ayant joués aux quilles...  

Je suis toujours dans La Mancha et je ne connaissais pas cette partie du territoire. Après quelques kilomètres, j'entre en Andalousie par ces magnifiques montagnes et plateaux d'altitudes élevées (entre 1000 et 2000 mètres). L'odeur des pins, caractréristique de cette région, devient de plus en plus entêtante. Cela me replonge immédiatement dans le voyage, en mode tout-terrain avec l'aigle de Mandello, de l'automne 2014. 


Après Caniles je monte au puerto de Escular à 2100 mètres. Il pleut depuis une bonne heure et la température chute à 6 degrés Celsius. J'approche de 14h00 et je n'ai toujours pas trouvé d'endroit où déjeuner. Pas âmes qui vivent ici... L'angoisse de la solitude, dans un territoire apparaissant hostile, avec ces conditions météorologiques monte. Écrire que je ne pense pas « mais qu’est ce je fais ici… » serait faux. Il s’agit plutôt de « p@&€7n de b€&@7l de m@&ùe, mais qu’est ce que je fous ici… ».   La moto se comporte admirablement, mon équipement est bien étanche et je me rassure avec cela.  Avant Alba, j'aperçois les sommets enneigés des 3000 andalous de la Sierra Nevada. Il ne pleut plus et là, je comprends. Je comprends pourquoi j'aime voyager à moto car là, d'un coup, les angoisses font place au plaisir immense d'être là. 


Tout en bas, sur le plateau à 800 mètres d'altitude, j'aperçois les tâches blanches du plastique des serres de la controversée (en France) production de légumes. Rien pour manger à Alba, je dois attendre de passer le puerto de Santillana pour trouver quelque chose, dans le village blanc d'Ohannes. 

J'arrive à ma destination. vers 16h00. Ville côtière vibrante située dans la région andalouse, et bordée par la mer Méditerranée, Almería est connue pour ses plages, son climat ensoleillé et son riche patrimoine historique... D'après les livres... Après avoir déposé mes affaires à l'hôtel et remisé la moto dans un parking sécurisé, je pars en balade. Cet endroit ne me plaît pas. Je m'y sens agressé, en quasi-permanence, par le bruit, la foule, les cris, et l'absence, durant ma balade, d'endroit calme. Le centre-ville semble être un amas de clubs, aux entrées gardées par des portiers armés de matraques ou d'un regard assassin... Oui les deux semblent ne pas aller de mise. Même s'il n'est que 19h00. Un peu plus tard, je trouve, tout de même, un endroit agréable pour dîner. 

Je devais prendre le bateau ici demain, 13/4 à 11h00. Malheureusement, il a été annulé depuis quelques mois, par la compagnie Balearia. Celle-ci m'avait reporté sur un bateau partant le 14/4. J'ai trouvé un bateau partant bien le 13 avril comme je le souhaitais, mais il partira de Malaga à 17h00... Et pas pour Nador, mais pour Mellila. 

Le 14/4 à 10h00, je pars pour ce presque dernier trajet en Espagne. La route longe la côte. Dieu que c’est moche… Je trouve que c’est même pire que les constructions visibles sur la Costa Brava. L'Andalousie ne me convient qu’au-dessus de 800 mètres d’altitude. 

L'endroit agréable cité

Je trouve le seul endroit potable pour m’arrêter prendre un café. Il n’y a que des motards. La route, pénible, passe par de nombreuses villes moches tandis que la nature est défigurée par le plastique des serres, omniprésent. Cela me permet de divaguer un peu… Depuis ce matin, je songe à ma zone de confort qui a disparu. Je dois trouver l’endroit permettant de rentrer dans le port, trouver la zone d’embarquement et débarquer en pleine nuit dans un pays que je ne connais pas… Et ensuite, rouler de nuit, pour atteindre (j'espère) l’hôtel… 

J'embarque à Malaga, après une arrivée compliquée à souhait au port, à 15h00. Le bateau part à 17h00 et arrive à 23h00 heure de Mellila. Cette fois, c'est bien mon dernier trajet en Espagne. Charles de Foucauld entre au Maroc le 20 juin 1883 par le port de Tanger. Pour ma part, c'est par le port franc de l'enclave espagnole de Melilla et le poste frontière de Beni Ensar en ce dimanche 13/4 à 23h15 côté espagnol. 1h45 plus tard, j'ai enfin parcouru les 100 mètres du poste frontière et je suis au Maroc le lundi 14/4 à 1h30 (0h30 heure marocaine). 

L'ambiance à Mellila est assez spéciale... La ville est entourée de clôtures et de barrières pour contrôler l'immigration illégale et la contrebande. Les relations entre Melilla et le Maroc paraissent complexes au Français que je suis. Elles sont marquées par des tensions historiques et des enjeux économiques. Le Maroc revendique la souveraineté sur Melilla, considérant qu'il s'agit d'un territoire occupé. Malgré ces tensions, les échanges commerciaux et les interactions humaines entre les deux côtés de la frontière restent intenses, avec un flux constant de marchandises et de personnes. La frontière entre Melilla et le Maroc est également un point chaud pour l'immigration clandestine, avec des tentatives régulières de migrants africains cherchant à entrer en Europe, via cette enclave espagnole. Les autorités des deux pays collaborent pour gérer ces flux migratoires et sécuriser la frontière.

En résumé, Melilla et son poste frontière avec le Maroc représentent un microcosme des défis et des dynamiques géopolitiques et économiques entre l'Europe et l'Afrique du Nord.

Je parcours les 15 km me séparant de Nador en 30 minutes. J'évite des meutes de chiens errants, trois cyclistes sans éclairages, un camion dérivant sur mon côté, deux piétons invisibles et trois voitures ne s'arrêtant pas au feu rouge... Tout cela me confirme dans ma résolution de ne jamais conduire de nuit en territoire inconnu. Je rejoins l'hôtel (il est bien là et le GPS m'y emmène, cette fois...), réservé il y a quelques mois, vers 1h00 du matin (heure locale) et trouve un lit pour me reposer. 

Le lendemain, lundi 14 avril à 8h00, j'ouvre un œil et aperçoit la ville depuis ma terrasse. Là-bas, au loin, l'Atlas m'attend. 

Nador 

La journée est donc sans moto. J'ai bien besoin d'arrêter de rouler et de marcher un peu. Au programme, lessive, récupérer de la monnaie marocaine, installer (et faire fonctionner...) une SIM de Maroc Telecom fournie par mon gendre (ils sont mariés en France depuis le 4 avril), marcher, prendre contact avec le territoire et la population, démarrer la découverte de la cuisine, préparer la route et les chemins de demain et finir ce billet. 

La Corniche de Nador 


Cette fois, j'y suis. Le véritable voyage commence. 

Sources et crédits de cet article :

Rien de précis en particulier, si ce n'est des lectures de guides divers et d'articles de presse sur certains sujets. 
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