Sur les conseils d'Hamza (mon gendre), je resterai une journée de plus à l'océan. Et plutôt que d'être dans un hôtel, sans doute sympa, mais avec des surfeurs de 25 ans, je passe sur un hôtel de luxe, afin de goûter au luxe marocain. Enfin ! Ça c’est le plan du 27 avril. Le temps s’écoule, des choix se posent, des décisions sont prises. Parfois, cela amène à un rendez-vous encore inconnu… mais qui aura son importance. Destinée ? Fatalité ? Opportunité ? Peu importe, dirai-je. Le monsieur qui raconte la terre qui trembla m’attends pour notre échange avec la bague porte bonheur.
Dimanche 27 avril, je me prépare et charge les bagages pour partir vers 9h30. La journée d'hier m'a permis de me reposer, de marcher un peu et de visiter la Kasbah d'Aït-Ben-Haddou. Je n'ai rien à en dire de particulier. Le portrait fait par l'UNESCO, et repris à la fin de mon précédent article en exprime l'essentiel. Je ne suis pas fan. Cela a très certainement une importance historique et certaine pour le peuple marocain. Dont acte. Un des points d'orgue de la journée d'hier aura tout-de-même été le déjeuner. J'ai dégoté « le restaurant italien » et j'ai pu me délecter d'une salade de tomates à la ricotta et d'une magnifique pizza au véritable prosciutto, tout en ayant l'opportunité de prendre un gin-tonic, sous le manteau, en apéritif. Car, je dois bien l'écrire, les tajines, j'en ai ma claque...
Pour la suite du voyage, je ne prends plus jamais le repas inclus dans le prix de l'hébergement. En effet, quand c'est inclus, pas de choix possible. Le repas servi est toujours un tajine de quelque chose. A propos des repas, le tarif pour manger au Maroc est sans concurrence pour nous, Européens. En effet, avec une somme de l'ordre de 140 dirhams (soit moins de 14 euros) on a entrée, plat, dessert et la bouteille d'eau. Sur le sujet de l'alcool, j'ai une hypothèse doublée d'une théorie, sans certitudes... En dehors de quelques endroits huppés, où les touristes sont nombreux, et où les entreprises qui tiennent la boutique ont une assise financière certaine, il n'y a jamais de boissons alcoolisées. Suite à divers échanges, j'en suis arrivé à la conclusion que l'alcool et sa compatibilité avec la religion dominante n'est pas le vrai problème. Le vrai problème, c'est le prix de la licence pour avoir le droit de vendre des boissons alcoolisées. A priori, c'est une somme très élevée avec des taxes un peu récurrentes. Je n'ai pas réussi à avoir le tarif, mais d'après les mimiques de mes interlocuteurs, cela paraît énorme... D'où le fait qu'il y ait, aussi, un peu de contrebande. Après, je pense qu'il y a un créneau à prendre pour ouvrir des bars à cocktails sans alcool, comme je l'ai vu en Iran en 2019 (voir ici, Le projet Perse - jour de départ). Des endroits un peu sympas, festifs, musicals et originaux. Est-ce toujours le cas, là bas ? En Iran. Je l'espère pour ces gens réellement adorables, quand ils ne sont pas politisés.
En quittant le village, je tombe sur le type de chargement qu'un Européen est toujours surpris de voir. J'en croiserai de bien pire, plus loin, sur la route aujourd'hui.
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L'optimisation du chargement à l'Africaine |
Je reviens un peu sur mes pas d'avant-hier, et vais chercher la nationale 10 menant à Tazenakht et Taliouine. De fait, je quitte le district de Drâa-Tafilalete où se trouve Ouarzazate pour celui de Sous-Massa. L'altitude grimpe, à 1860 mètres, avant de descendre pour se stabiliser vers 1300 mètres, durant les cent kilomètres qui suivent. A priori, je circule dans le Djebel Siroua.
Le dimanche ne semble pas un jour chômé par les commerçants, en tout cas. Je cherche une pharmacie et la trouve, dans une ville de taille moyenne. Ma douleur à la jambe et au genou droit devient trop forte, je dois trouver quelque chose à mettre dessus. Je me suis fait mal durant mes pérégrinations avec Abdel, au début de mon séjour marocain. Avec le beau temps, la douleur s'était estompée, mais suite à la grande randonnée faite il y a quelques jours et l'humidité qui revient, j'ai de plus en plus mal. Bingo! Les pharmaciens parlent français et ils connaissent le nom de « Voltarène » que je leur donne. Les produits qu'ils me présentent sont des équivalents de l'anti-inflammatoire en pommade que j'ai l'habitude d'utiliser dans ce genre de situation.
Actuellement, le thermomètre de la moto affiche 29 degrés et ça monte doucement. J'ai ouvert 50 % des aérations de mon équipement et ça va bien. Agadir et l'océan se rapprochent, même si ce n'est pas encore ce soir que j'y serai. Au fil des kilomètres parcourus, l'altitude finit par baisser un peu. La montée de la température extérieure en est, d'ailleurs, inversement proportionnelle. Il y a pas mal de végétations à l'endroit où je passe. Beaucoup d'arbres que je pense être des ifs ou quelque chose du genre.
Il est à peine 11h30, mais ces arbres me font terriblement envie d'avoir une belle pause déjeuner. Je ne suis pas sûr que leurs présences soient pérennes et durent encore longtemps. Allez! Je m'arrête et me mets à l'ombre d'un bel arbre. L'altitude est de 900 mètres et la température passe à 31 degrés Celsius. L'endroit est fort agréable avec une bise légère qui me rafraîchit suffisamment. Le sauté de veau marengo et ses petits légumes avalés, je m'octroie une sieste à l'ombre. C'est la première fois que je trouve un endroit bien ombragé, au bord de la route, depuis que je suis au Maroc, alors j'en profite exagérément.
Après déjeuner, le thermomètre affiche 35 degrés. Cette fois, j'ouvre toutes les aérations et me lève régulièrement sur la moto, afin de ventiler un maximum. Le paysage change considérablement, lorsque je rejoins la nationale 7 et l'oued Asif Tifnout qui coule et abreuve la région. De grandes propriétés arboricoles et de grandes fermes agricoles apparaissent. Je vois des fruitiers dont je ne sais pas reconnaitre les essences. Je vois des oliviers. Je vois des champs de blé. J'avais croisé mon premier tracteur, il y a une centaine de kilomètres. Ce tracteur, antédiluvien, ressemblait à ceux que je voyais dans ma Haute-Marne natale, dans les années 1970. Là, j'en croise qui me semble de dernières générations. Ils sont énormes. L'altitude descend aux alentours de 350 mètres, mais la température ne monte plus. Taroudant est encore à 60 km. Je sens comme un air salin et un vent marin. L'influence océanique fait donc déjà son office ici. L'Atlantique est à plus de 100 km pourtant. Incroyable.
A 14h00, la température se stabilise à 29 degrés Celsius avec une brise rafraîchissante. Je passe Taroudant qui me paraît une ville un peu « arrangée ». Arrangée, dans le sens où je vois des jardins publics et des bâtiments entretenus. Elle est ceinturée d'une sorte de muraille ancienne en pisé. Renseignements pris, cette ville est connue pour sa Médina et son Souk ainsi que ses artisans. Dans le paysage, les serres apparaissent. Pas comme celles d'Andalousie, non. Elles sont faites de structure en bois et toiles à la place du plastique.
Pour ma part, je préfère un hébergement à l'extérieur. Je n'ai pas trouvé dans le bas prix que je cherchais, avec toute la sécurité nécessaire à la moto et à son chargement que je ne retire pas, lorsque je fais deux étapes de suite. Du coup, je m'éloigne d'une dizaine de kilomètres et rejoins mon havre de paix pour la nuit : La Tour de Toile à Dachra-Ouled-Brahim.
Lundi 28 avril. Quelle bonne nuit, j'ai passé. Il est 8h45 et je me réveille seulement. J'ai enfin eu un lit avec un matelas moelleux. Cela fait toute la différence pour ce qui me concerne. Aujourd'hui, j'ai tout mon temps. L'étape est très courte. Je pars vers 11h00. La météo est maussade. Il ne fait pas froid, mais il ne fait pas chaud, non plus. Le ciel est gris et brumeux... De la brume marine par excellence.
Hier, à mon arrivée, j'étais dubitatif sur ce complexe hôtelier. Ce matin, les idées sont claires. Demain, je me casse avec un jour d'avance. Je profite de la plage (si la météo le permet) et d'un massage en fin d'après-midi, mais je me casse à la première heure demain.
J'arrive à Agadir. Le contraste avec le Maroc que j'ai aperçu jusqu'à présent est assez saisissant. C'est ma première grande ville marocaine. Les bâtiments s'alignent selon un principe de rues quadrillées et rectilignes. J'ai prévu de passer au bord de l'océan. Cela met un bon moment pour y arriver. Je croise de grands hôtels, des night-clubs, des bars, des restaurants... Tout un tas de commerces que je ne voyais pas précédemment dans le Maroc des champs. J'arrive, enfin, près de l'océan vers midi. Je m'arrête et prends un café, dans un bar du bord de mer.
J'observe ce Maroc des villes que je ne connais pas encore. Il y a plus de femmes sans foulards sur les cheveux. Les tenues sont à la mode. Le maquillage est présent. Les hommes sont aussi plus arrangés. La basse-cour habituelle d'une ville est en place, en somme.
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Agadir |
Pour rejoindre mon lieu de séjour à Taghazout, pour les trois jours à venir, je prends une petite route surplombant Agadir. Je traverse de beaux quartiers. Clairement, le niveau de vie ici, n'est pas le même que celui que j'ai vu auparavant. Il y a de belles maisons. Les rues existent. Les trottoirs sont présents. Les jardins sont entretenus.
Pour autant, le ciel est toujours gris et la brume ne se dissipe pas.
Me voilà à Taghazout. Je trouve l'entrée de l'hôtel après quelques détours. Comme je le craignais, c'est immense. Le contraste avec ce que j'ai vécu, jusqu'à présent, est considérable. Pas sûr que je trouve ma place ici... Ce qui est certain, c'est que là, je pourrai boire une bière et quelques verres.
Je m'installe, et pour ce faire, je passe par l'armée du personnel de la réception. J'ai droit à mon bagagiste personnel qui m'accompagne, avec son charriot, sur les trois cent mètres à faire pour rejoindre ma chambre. Je découvre la piscine (trop froide) et la plage avec l'océan, trop froid, lui aussi. Bon, ben pour le prix exorbitant de la piaule (le tarif d'une nuit doit représenter le tarif des six nuits précédentes cumulées), je m'attendais à quelque chose sans faux plis, sans bavures, sans tâches... C'est raté!
Au dîner, je me console avec le restaurant italien et un très bon vin rouge marocain.
Trop de bruit, trop de monde, trop de personnels, partout. Il y a aussi trop de coups de marteau et de disqueuses pour l'installation d'un festival de techno qui débutera demain. L'xperienzia immersive se fera donc sans moi.
Cette route est sans doute la plus difficile que j'ai faite depuis le début de ma carrière de motard. Et je ne parle de son impact émotionel. A 15h30, avec une heure de plus que le calcul annoncé par le GPS, j'arrive à Ouirgane. Là, je trouve une route enfin normale. Je m'arrête et respire un peu. J'en profite pour boire un peu d'eau. Avant ? J'étais trop concentré pour y penser. Je regarde ma moto. Elle est dans un état pitoyable. Tellement de poussière et de boue. Dire que j'avais imaginé la laver hier... Cela n'aurait servi à rien. Je passe un coup de gant sur le GPS, car je n'arrive même plus à voir la trace à suivre.
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Taghazout Bay |
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Le festival qui motive une partie de ma fuite |
Une petite balade matinale, au village en passant par la corniche de Taghazout, me permet de comprendre pleinement que l'hôtel, initialement prévu, aurait été une mauvaise idée. Décidément, la météo n'est pas avec moi aujourd'hui. Depuis ce matin, je n'ai pas vu le soleil. Il fait à peine 19 degrés à midi. Je m'essaye sur la plage privée, avec mon bouquin, mais ça caille... Du coup, je retourne chercher la veste. J'y passe un peu de temps, sur la plage, et me plonge dans ce très bon roman de Pierre Lemaître « Un avenir radieux ». Le temps d'arriver à mon rendez-vous de 17h00... Une heure de massage à l'huile d'Argan. A 18h00, je suis prêt pour la cuisson.
En émergeant, je vois le soleil... Enfin!
Encore un très bon dîner italien avec une chanteuse marocaine et des airs envoutants. Enfin de la musique, cela me manquait pour les dîners. Ce restaurant italien installé dans l'enceinte de cet hôtel sera la seule chose que je regretterai.
Mercredi 30 avril, je reprends donc la route. 270 km au total. Les 100 premiers me ramène sur la route de Marrakech, à partir de Taroudant. J'ai préféré éviter les routes un peu trop secondaires partant directement de Taghazout. En effet, la zone sur laquelle je circule aujourd'hui est celle où le tremblement de terre de 2023 a fait le plus de dégâts. J'ai quelques doutes sur l'état de toutes les routes et chemins possibles. Au km 170, je passe sur la nationale 7 qui doit me conduire à Ouirgane, le village à proximité de mon étape de ce soir. Très vite, j'aperçois les stigmates du tremblement de terre. La route est en mauvais état. Les barrières de sécurité ? Les parapets de pierre ? Tout cela est fissuré, cassé ou a disparu, englouti dans les amas de roches et de terre. Les éboulements sont nombreux. Des pans entiers de terrains semblent avoir disparu. La terre laisse apparaître les couches de sédiments accumulés. C'est beau, étonnant et terrifiant à la fois. Les travaux ont commencé depuis un moment déjà, visiblement. Mais il reste tant à faire.
Plus je monte, plus j'aperçois les conséquences dramatiques de cette catastrophe. Les villages n'existent plus. Des villages de tentes et d'algecos les remplacent. La circulation est de plus en plus difficile. Par endroit, il ne reste plus qu'une bande de vingt centimètres de bitume. Celle centrale, avec la ligne jaune encore visible, malgré la poussière qui vole et recouvre tout. C'est dérisoire, mais cette ligne jaune me fait penser à la vie qui continue. Tout cela me conduit à 2300 mètres d'altitude. J'y croise un monsieur d'un certain âge. Mais ? Moi aussi, j'ai un certain âge. Est-il plus vieux que moi ? Les marques sont plus visibles, c'est certain. Pour autant ? Rien n'est sûr et je n'aurai pas la réponse, car je ne lui poserai pas la question.
Je passe un bon moment avec lui. Ce mot « bon » a toute son importance. En effet, il recouvre les deux sens, que ce soit celui qui concerne la durée ou que ce soit le sens qui concerne la notion de plaisir. On parle. Cela me fait du bien de parler. Cela lui fait du bien aussi, je crois. Il m'explique les animaux qui se figent et qui fuient la seconde d'après. Il m'explique le craquement. Il m'explique la terre qui bouge. Il m'explique les 700 morts de la vallée, juste en bas. Il m'explique la vie sous les tentes, qu'on aperçoit plus bas. Il m'explique quand il fait froid. Il m'explique quand il fait chaud...
Je décide de l'aider et lui glisse un billet. Il l'accepte, mais il veut me donner quelque chose en échange. Il a des bijoux. Je ne veux pas, mais il insiste. Finalement, j'accepte une bague. Une seule. Nous nous serrons les mains. Ces yeux brillent. Les miens aussi. Elle me portera bonheur, m'annonce-t-il, avec certitudes.
La route de la descente est plutôt en bon état. Dès que je trouve un endroit abrité du vent, car ça caille, je m'arrête et fais mon déjeuner. Le GPS m'annonce qu'il reste encore 70 km et une heure de route. Il est 13h30, quand je repars. L'illusion de la bonne route disparait rapidement. Très vite, je trouve des conditions de circulation bien pires que celles de ce matin. La route se résume parfois, à une bande de terre d'environ deux mètres de large, entre le précipice et les amas de roches, en cours d'évacuation.
Dans notre monde, cette route serait fermée à la circulation pour permettre le déroulement des travaux. Ici, c'est impossible. Cela doit être la seule route qui permet d'accéder aux différents villages et aux populations.
Le bitume a maintenant totalement disparu. Ce sont des dizaines d'engins qui sont à l'œuvre. Par moment, la route est coupée à la circulation. Un bulldozer travaille plus haut à faire tomber les éboulis dangereux, ou ceux provoqué par une explosion à la dynamite, pour éviter un éboulement de roche, j'imagine.
Ensuite, un autre engin pousse les pierres, gravas et rochers accumulés sur la bande de terre qui sert de route, afin de nous permettre de passer. Le « nous » désigne une dizaine de voitures ou fourgons et cinq ou six motos. A d'autres endroits, la caillasse de stabilisation est en place, damée par le rouleau compresseur. Mais à moto, tu t'enfonces là-dedans... Presque comme dans du beurre. Il y a aussi de la boue par endroit, car la terre est humidifiée afin d'éviter la poussière.
Cette dernière phrase me paraît incongrue... Par respect pour les populations croisées, je ne publie pas les photos des gens, des tentes, des maisons détruites. C'est au-dessus de mes forces.
Je trouve la Kasbah Africa, qui me sied bien mieux que le Radisson quitté ce matin. Là, j'ai de la vue et de la place. J'y passe les deux nuits prochaines.
La fête du travail est consacrée à une balade autour de l'hôtel et de la rivière. Elle est faite de menthe fraîche et sauvage et des senteurs du jardin merveilleux de la Kasbha.
Le 2 mai, ce dernier trajet à moto me conduit de Ouirgane à la ferme des parents d'Hamza. Au départ, la nationale 7 puis, après quelque temps, une route de montagne. Son état est du même acabit que les précédentes, défoncées et ravinées par les intempéries. Les paysages sont somptueux.
J'arrive à la ferme à 13h30. Je serre ma fille dans mes bras. Je serre Hamza dans mes bras. Et je fais connaissance avec Latifa et Abdelkrim, les parents de mon gendre. Je crois que nous allons bien nous entendre...
Me voilà au terme de cette première partie de voyage. Cela fait donc 22 jours que je suis parti. Après quelque 3970 km, j'arrive dans ce territoire de Marrakech. Pour l'instant, je reste à l'écart de l'agitation de cette mégapole. La découverte commencera demain.
Comme me l'a dit Arlette à mon départ de Keelâat, tu vas à Agadir et dans quelques jours tu diras : « Agadir, ça suffit », puis tu iras forcément à Arnakech et pour finir, quand tu y seras, tu diras: « à Essaouira ? Ca ira. »
Mon épouse arrive de Toulouse à l'avion de demain soir. Les prochains jours sont à découvrir, avec la famille et une voiture de location. Puis il y aura les festivités du mariage. La moto est remisée et enfin nettoyée, à l'abri, chez les parents d'Hamza. Je la retrouve après ces 10 jours de « vacances » dans le voyage, lorsque ma chérie sera repartie. C'est la même chose pour ce blog et les articles à venir.

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